lundi 26 janvier 2015

EST-CE QUE LE QUÉBEC EST UN ÉTAT POLICIER?

Voilà que l’on nous informe sur la raison de la poursuite policière qui a finalement mis fin à la vie d’un jeune enfant : une filature dans le cadre d’une enquête de l’UPAC. Selon ce que le directeur  des poursuites pénales et criminelles affirme, il semble que c’est une bonne raison de filer à 122 km/hre dans une zone de 50 en pleine heure de pointe un jour de semaine. Bien oui!  Et ce sont trois autos banalisées à se suivre à la queue leu leu. Bien oui! Ce n’est pas dit, mais il semble que ce soit le changement de quart de travail et on serait en retard pour le changement. Bien oui!

Selon mon jugement, rien ne justifie cette vitesse folle : quelle était l’urgence. Le gars ne se sauvait pas du pays. Il aurait pu être suivi un autre jour. D’ailleurs, à moins d’être un idiot, il devait savoir qu’il était suivi. Mais il semble que le système policier que nous avons établi a une autre opinion : leur jugement est meilleur que le nôtre. Selon eux, il faut protéger les policiers, car ils maintiennent le droit et l’ordre et le compte en banque de l’État. Pour eux, pour maintenir notre sécurité, ils ont le droit de mettre en jeu NOTRE sécurité. Bien oui! D’autres exemples, à Montreal, pour nous donner une contravention, les policiers se mettent en travers de la rue et bloquent deux voies de circulation causant des embouteillages locaux tout en augmentant le risque d’accident. Bien oui! Et la nouvelle zone de protection obligatoire concentre le traffic de trois voies à une seule sur une autoroute à haute circulation et haute vitesse sans tenir compte des remous et des accidents que cela va causer chez les automobilistes. Bien oui! Il faut protéger le policier d’abord  pas les citoyens. Voilà l’ordre de priorité : le gouvernement, la police, les citoyens viennent ensuite ... en dernier. C’est sûr le gouvernement protège les policiers, car ceux-ci les protègent contre leurs manquements et le fournissent grassement en contraventions. Je conduis depuis 46 ans et j’ai été victime de nombreuses trappes à contraventions et j’en ai vu de très nombreuses. Une façon de calculer le nombre de contraventions que je dis abusives est de calculer le montant que nos gouvernements disent manquants depuis les contestations de la loi 3. J’estime que ce montant dit manquant est équivalent aux contraventions abusives obtenues via les trappes à contravention. Bien oui! Même que ce montant soit assez important que la Ville poursuive le syndicat des policiers pour ce manque, mais ne le poursuit pas pour la sécurité des gens. Bien non! Je ne crois absolument pas que cela change le comportement des conducteurs lorsque nous recevons une contravention douteuse. Et il y a  d’autres cas douteux du comportement des policiers dont celui de Montreal-Nord et l’itinérant du centre-ville.
J’insiste particulièrement sur la campagne de salissage dont le père est victime. Il ne pouvait aucunement évaluer que la distance nécessaire requise pour son virage venait de presque … tripler. Aucunement. Il aurait  réussi à passer même si la vitesse du policier aurait été de 100 km/hre, soit le double de la vitesse permise.Depuis, on apprend que les services des policiers à Montréal est basé sur la somme de contraventions obtenues. Bien oui! Ce n’est pas la qualité de la protection des citoyens qui compte. Bien non!

Finalement, la réponse a la question que j’ai posée préalablement, c’est :  bien oui! Je crois qu’un changement de mentalité est nécessaire dans nos services d’ordre et une priorité doit être donné aux citoyens d’abord, car ce sont eux qui doivent être protégés en priorité. Nos serviteurs ont le devoir de nous protéger à tout prix. Et le comportement des policiers en situation anormale doit être revu et pas seulement par des policiers (conflit d’intérêt) et enseigné différemment.

P.S. : Mes suggestions pour les problèmes mentionnés ci-dessus : les armes à feu  des policiers devraient être chargés d’abord de balles de caoutchouc pour dissuader et les contraventions doivent se donner dans des endroits hors de la circulation ou dans des zones aménagées à cet effet ou que les policiers sortent par la droite de leur auto. Bien oui!