PARADOXE PREMIER
1.
On
veut remplir la tête des enfants, mais nous ne sommes pas certains qu’ils ont
le ventre plein
1.1
Aucune famille canadienne, et
particulièrement québécoise, ne dispose de déductions fiscales permettant à
cette famille de subvenir à tous ses besoins essentiels lorsque l’on considère
toutes les obligations fiscales qui ont été imposées. En clair, beaucoup
d’enfants vont à l’école sans qu’on soit certain qu’ils ont le ventre plein.
1.2
Les allocations familiales permettent tout
juste de nourrir le premier enfant, mais pas le vêtir ni le loger. Et pour le
deuxième, il ne doit manger qu’à moitié.
1.3
Au salaire minimum, vous devrez verser
jusqu’à environ 2 000 $ par année à la Régie des rentes et ce, même si
vous avez des enfants.
1.4
À 12 $/heure, vous versez suffisamment
d’impôt pour payer votre propre allocation familiale si vous avez un enfant.
LES
SOLUTIONS
1. Des
déductions fiscales égales au coût de la vie des familles : vous n’auriez
pas d’impôt à payer sur tous vos besoins essentiels : loyer, nourriture,
vêtements, taxes municipales, scolaires, garderies, etc.
2. Établir
un vrai programme de revenu minimum garanti égal au coût de la vie des familles
qui en ont besoin.
PARADOXE SECOND
1. Voici
ce qu’on voit dans notre système : violence physique, intimidation,
harcèlement sexuel, voleurs instruits (Commission Charbonneau), tueries, etc.
LES
SOLUTIONS
À chaque niveau, préparer un cours sur les valeurs que l’on
souhaite que les enfants apprennent et sur les comportements inappropriés,
comment réagir face à ceux-ci.
Les valeurs sont :
·
autonomie
·
honnêteté
·
travail
·
respect
·
entraide
·
développement du jugement
PARADOXE TROISÈME
1. Beaucoup
cherche à centraliser le système d’éducation en abolissant les Commissions
scolaires. Alors, on s’instruit pourquoi si on veut centralise? Si c’est le
cas, on devrait n’instruire que quelques personnes.
LA SOLUTION
Maintenir et renforcer les commissions scolaires et
impliquer de plus en plus le milieu régional et les parents.
PARADOXE QUATRIÈME
1. La
taxe scolaire ne ramasse qu’une infime partie des sommes requises par le
Ministère de l’éducation. Soit qu’on abolit ou on ramasse tout l’argent requis
par ledit ministère.
LES SOLUTIONS
·
Élever la taxe scolaire pour autofinancer le
ministère
·
La taxe scolaire est une vraie taxe à la
richesse
·
La nouvelle taxe scolaire deviendrait
déductible d’impôt
·
En échange, on abolirait des taxes négatives
comme la TVQ sur les vêtements, les meubles, etc.
PARADOXE CINQUIÈME
On
enseigne des matières que l’on utilise peu pour négliger des matières que l’on
utilise beaucoup. Par exemple, le Code civil, le Code criminel, la Loi des
jeunes contrevenants, le Code routier, la Charte des droits et libertés, la
Fiscalité et notre système démocratique
PARADOXE SIXIÈME
Je
préfère que l’on enseigne moins avec de meilleurs résultats, que l’on enseigne
plus de matières avec des résultats passables.
PARADOXE SEPTIÈME
Souvent
on se demande à quel âge on devrait commencer à enseigner une matière, alors
que la bonne solution est de se demander à quel âge l’enfant doit savoir telle
matière.
Merc
m jeanbeauregard.blogspot.ca @beaureje