vendredi 4 novembre 2016

LES PARADOXES DE L'ÉDUCATION (2)



PARADOXE PREMIER

1.      On veut remplir la tête des enfants, mais nous ne sommes pas certains qu’ils ont le ventre plein

1.1         Aucune famille canadienne, et particulièrement québécoise, ne dispose de déductions fiscales permettant à cette famille de subvenir à tous ses besoins essentiels lorsque l’on considère toutes les obligations fiscales qui ont été imposées. En clair, beaucoup d’enfants vont à l’école sans qu’on soit certain qu’ils ont le ventre plein.

1.2         Les allocations familiales permettent tout juste de nourrir le premier enfant, mais pas le vêtir ni le loger. Et pour le deuxième, il ne doit manger qu’à moitié.

1.3         Au salaire minimum, vous devrez verser jusqu’à environ 2 000 $ par année à la Régie des rentes et ce, même si vous avez des enfants.

1.4         À 12 $/heure, vous versez suffisamment d’impôt pour payer votre propre allocation familiale si vous avez un enfant.

LES SOLUTIONS

1.      Des déductions fiscales égales au coût de la vie des familles : vous n’auriez pas d’impôt à payer sur tous vos besoins essentiels : loyer, nourriture, vêtements, taxes municipales, scolaires, garderies, etc.

2.      Établir un vrai programme de revenu minimum garanti égal au coût de la vie des familles qui en ont besoin.

PARADOXE SECOND

1.      Voici ce qu’on voit dans notre système : violence physique, intimidation, harcèlement sexuel, voleurs instruits (Commission Charbonneau), tueries, etc.

LES SOLUTIONS

À chaque niveau, préparer un cours sur les valeurs que l’on souhaite que les enfants apprennent et sur les comportements inappropriés, comment réagir face à ceux-ci.

Les valeurs sont :
·         autonomie
·         honnêteté
·         travail
·         respect
·         entraide
·         développement du jugement

PARADOXE TROISÈME

1.      Beaucoup cherche à centraliser le système d’éducation en abolissant les Commissions scolaires. Alors, on s’instruit pourquoi si on veut centralise? Si c’est le cas, on devrait n’instruire que quelques personnes.

LA SOLUTION

Maintenir et renforcer les commissions scolaires et impliquer de plus en plus le milieu régional et les parents.

PARADOXE QUATRIÈME

1.      La taxe scolaire ne ramasse qu’une infime partie des sommes requises par le Ministère de l’éducation. Soit qu’on abolit ou on ramasse tout l’argent requis par ledit ministère.

LES SOLUTIONS

·          Élever la taxe scolaire pour autofinancer le ministère
·          La taxe scolaire est une vraie taxe à la richesse
·          La nouvelle taxe scolaire deviendrait déductible d’impôt
·           En échange, on abolirait des taxes négatives comme la TVQ sur les vêtements, les meubles, etc.

PARADOXE CINQUIÈME

On enseigne des matières que l’on utilise peu pour négliger des matières que l’on utilise beaucoup. Par exemple, le Code civil, le Code criminel, la Loi des jeunes contrevenants, le Code routier, la Charte des droits et libertés, la Fiscalité et notre système démocratique

PARADOXE SIXIÈME

Je préfère que l’on enseigne moins avec de meilleurs résultats, que l’on enseigne plus de matières avec des résultats passables.

PARADOXE SEPTIÈME

Souvent on se demande à quel âge on devrait commencer à enseigner une matière, alors que la bonne solution est de se demander à quel âge l’enfant doit savoir telle matière.

Merc
m                                       jeanbeauregard.blogspot.ca              @beaureje

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