mercredi 4 février 2015

POUR UNE VÉRITABLE RÉORGANISATION DE L'APPAREIL GOUVERNEMENTTAL

Depuis le gouvernement de René Levesque de 1981, on entend parler de la réorganisation de l'appareil gouvernemental. Les outils favoris sont souvent les mêmes: coupe dans les services, mise à la retraite forcée ou attrition. Il me semble qu'après 33 années d'effort et maints gouvernements on aurait du finir par régler la question et développer des façons de faire qui nous permettrait d'atteindre nos objectifs facilement. Voici les principes qui ont guidé ma réflexion;

- on ne peut pas tous être fonctionnaires


- un gouvernement doit diminuer ses employés le plus possible pour être fonctionnel


- le salaire de leurs employés des sociétés d'état doit se comparer à celui des autres


- La réorganisation du travail par tache et non par métier


- la coordination du travail par région


- le Revenu minimum garanti pour tous assorti du bénévolat ou groupe d'entraide obligatoire


1. On ne peut pas tous être fonctionnaire


J'entends souvent mentionner qu'il faut plus de services du gouvernement ou d'autres qui disent qu'il faut justement couper dans les services. A mon avis, la question qu'il faut se poser est plutôt de tracer une ligne entre ce qui est gouvernemental et ce qui ne l'est pas: on ne peut pas tous être fonctionnaires, sinon nous serions socialistes ou communistes où tout le monde travaille pour le gouvernement. Donc, il faut reviser tous les services gouvernementaux et déterminer si cela doit obligatoirement être livré par des fonctionnaires. Et les sous-traitants sont choisis par soumission et la règle du plus bas soumissionnaire au prix utilisée.


2. Un minimum d'employés


Une autre hypothèse est qu'un gouvernement ne doit composer qu'un minimum d'employés sinon en cas de grève, l'état se trouve entièrement paralysé. C'est ainsi que lorsqu'il est douteux d'utiliser des fonctionnaires pour les services, il faut utiliser des sous-traitants.


3. Vaches à lait

Le gouvernement a ses vaches à lait, i.e. ses sources de financement privilégiées comme l'Hydro-Québec, la SAQ, LOTO-QUEBEC. Les employés de ces organismes disposent d'un outil de chantage que les autres employés n'ont pas: les revenus perdus du gouvernement par une grève. Le salaire des employés doit être fixé par des comparaisons avec les autres employés de l'état.


4. La réorganisation du travail par tache et non par métier


Au gouvernement, le travail est généralement divisé par métier. Par exemple, on peut faire ramasser les sciures de bois des travaux de menuiserie par un manoeuvre parce que semble-t-il que cette tache n'est pas une tache de menuisier. Cette façon de faire complique énormément les travaux et nécessite plus de gestionnaires. Alors qu'il est parfaitement normal que le menuisier fasse son propre nettoyage après ses travaux. Ainsi en réorganisant le travail sur la tache, on va épargner temps, personnel et accélérer le travail.


5. L'organisation du travail par région


Actuellement, les employés relèvent du ministère pour lequel ils travaillent. Ainsi les priorités, absences, vacances sont décidées par des gens loin du problème. En relevant de la région, nous allons créer une synergie où tous les acteurs de la région travaillent en équipe et accélèrent la mise en marche des dossiers.


6. Le revenu minimum garanti


Actuellement, nous subventionnons chaque événement de nos vies, plutôt que de subventionner le revenu familial global divisant nos énergies et augmentant considérablement l'administration publique. De plus, dans le système actuel, il n'y a rien qui garantit que les familles ont les revenus pour subvenir à leurs besoins essentiels, alors que le système que je propose vise justement à s'assurer que les familles ont les moyens pour vivre décemment. Finalement, on ne doit encourager l'oisiveté d'aucune façon. Nous devons exiger des parents des familles subventionnées du bénévolat, lorsqu'ils sont disponibles.


Ces recommandations simples vont avoir un impact majeur sur l'organisation du travail. Il faut s'attendre à une meilleure efficacité de l'appareil gouvernemental tant en diminuant considérablement sa taille.